La jusitce libanaise a entamé une poursuite contre l’ouléma chiite Ali el-Amine, pour avoir notamment « rencontré des responsables israéliens » lors d’une visite à Bahreïn en décembre dernier, a rapporté mardi le site d’information libanais L’Orient-Le-Jour.
Dans la plainte qui a été déposée à son encontre, le théologien est accusé de « s’attaquer constamment à la résistance et à ses martyrs », alors que le média libanais indique qu’Ali el-Amine est « connu pour son opposition au Hezbollah et au mouvement Amal ».
L’ouléma avait déjà rejeté en décembre dernier les accusations selon lesquelles il était en faveur d’une normalisation des relations entre le Liban et Israël.
A la suite de cet événement, Ali el-Amine avait alors été convoqué par les services de la sécurité nationale, dénonçant « une campagne visant à le faire passer pour un traître » menée par le groupe terroriste Hezbollah.
Cette annonce intervient alors que le parquet militaire a inculpé lundi la militante Kinda al-Khatib pour « collaboration avec l’ennemi », pour être « entrée sur les territoires palestiniens occupés » et « collaboration avec les espions de l’ennemi israélien ».
Le Liban et Israël sont techniquement toujours en état de guerre et Beyrouth interdit notamment à ses ressortissants de se rendre en Israël.