Plusieurs collectifs de proches de victimes présumées de violences policières ont écrit mardi une lettre au Président de la République pour demander notamment l’interdiction du plaquage ventral et de la clé d’étranglement.
Dans ce courrier, révélé par le Parisien et que l’AFP a pu consulter, les familles demandent la suppression de « trois techniques d’immobilisation qui étouffent et tuent » : le plaquage ventral, le pliage et la clé d’étranglement.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé l’abandon de cette dernière technique début juin, mais elle reste autorisée en attendant la définition d’une méthode alternative.
Par ailleurs, les cinq collectifs souhaitent « la création d’un organe indépendant » pour enquêter sur les plaintes pour violences commises par des forces de l’ordre.
Depuis plusieurs semaines, l’exécutif fait face à une mobilisation en France contre les violences policières, portée par le Comité Adama Traoré, du nom du jeune homme noir mort en juillet 2016 après son arrestation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).