Quelques dizaines de personnes devant la préfecture de police de Paris pour soutenir les policiers

Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées samedi 27 juin devant la préfecture de police de Paris à l’appel de l’association des femmes de policiers pour soutenir la profession face aux accusations de racisme et de violence illégitime généralisée dans ses rangs.

« On est là pour contrecarrer tout ce qu’on entend en ce moment « police raciste, police violente » Non ! Tous nos policiers ne sont pas racistes, et ne sont pas violents », a interpellé à la tribune Aurélie Laroussie, présidente du FFOC, l’association Femmes des forces de l’ordre en colère, tout en appelant à condamner ces comportements lorsqu’ils se produisent.

« Les réseaux sociaux font très mal, on ne va pas se mentir », a ajouté la présidente de l’association, en référence aux nombreuses vidéos d’interpellations musclées qui circulent désormais presque chaque jour. « On parle beaucoup des violences policières et jamais de la cause, pourquoi nos policiers et nos gendarmes en arrivent là », a plaidé Aurélie Laroussie.

Cette association, qui regroupe sur son groupe Facebook plus de 12 000 membres, est composée d’épouses et de compagnes de membres de forces de l’ordre et de sécurité : policiers, gendarmes, policiers municipaux, sécurité civile, pompiers.

Alors que ces professions sont tenues au devoir de réserve et à une interdiction de manifester, leurs familles prennent régulièrement le relais, aux côtés de syndicats policiers, pour dénoncer les conditions d’exercice de leurs proches ou contrer certains discours anti-policiers.

« Nos proches sont agressés, nos enfants de policiers et de militaires doivent aller à l’école en apprenant à ne pas dire ce que font leurs parents, car les actes à l’encontre des policiers et de leurs proches sont de plus en plus violents et inquiétants », fait ainsi valoir de son côté, Delphine Berdet, trésorière de l’association.

Une dizaine de contre-manifestants, Gilets jaunes ou militants d’extrême gauche, ont été empêchés par les forces de l’ordre, présentes en nombre, d’accéder au rassemblement. Après un contrôle d’identité, il leur a été demandé de quitter la zone.