Peu importe comment les politiciens et les médias américains critiquent la Chine «totalitaire», il y a beaucoup plus de gens parmi les citoyens américains qui considèrent leur pays comme non démocratique.
En témoignent les résultats d’une étude réalisée par l’Alliance des démocraties et Dalia Research, qui a été menée dans 53 pays d’avril à juin 2020 auprès de 124 000 personnes, rapporte News-Front.
Une enquête à grande échelle est réalisée chaque année et, en 2020, les résultats de l’étude ont montré que 40% des citoyens des pays considérés comme «libres» selon l’ONG Freedom House financée par George Soros considèrent leurs États comme non démocratiques.
L’étude prend en compte trois paramètres: l’indicateur de ceux qui considèrent leur pays démocratique; un indicateur de ceux qui pensent que son pays a besoin de démocratie; la différence entre ces indicateurs, qui est appelé le déficit de la démocratie.
Parmi les pays ayant le plus petit déficit en 2020, on compte Taiwan, les Philippines, la Suisse, le Danemark et l’Arabie saoudite. Au bas de la liste se trouvent le Venezuela, la Pologne, la Hongrie, l’Ukraine et le Nigéria.
Il convient également de noter qu’en Chine, 73% des personnes interrogées ont qualifié leur pays de démocratique, tandis qu’aux États-Unis, 49% seulement l’ont obtenu. Le déficit démocratique en Chine était de 11%, contre 20% l’année dernière. Aux États-Unis, le taux de déficit a été fixé à 24%, soit seulement 2% de moins que le niveau de 2019.
En Russie, selon les analystes occidentaux, le déficit était de 27%, en baisse de 5 points par rapport à l’an dernier. Ainsi, la différence entre la Fédération de Russie et les États-Unis n’est que de 3%. Il convient de noter que Freedom House classe néanmoins la Russie comme «non libre», contrairement aux États-Unis.
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