La République islamique d’Iran découvre et saisit la plus grande quantité de stupéfiants au monde et cela depuis de nombreuses années, alors qu’elle a fait l’objet de sanctions unilatérales américaines illégales et illégitimes et qu’elle ne bénéficie pas de l’aide de la communauté internationale, se félicite et déplore l’ambassadeur et Représentant permanent iranien auprès des organisations internationales basées à Vienne, Kazem Gharibabadi.
Lors d’une réunion spéciale de la Commission des stupéfiants à l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies contre l’abus et le trafic de drogues, M. Gharibabadi a regretté qu’en dépit des mesures prises par la communauté internationale, le monde soit toujours confronté à des problèmes croissants de drogue.
« La culture et la production d’opium et de substances psychédéliques se développent à un rythme sans précédent, et l’abus de consommation et le trafic de drogue en sont une conséquence destructive qui sape le développement et la stabilité à l’échelle mondiale », a prévenu l’ambassadeur iranien.
Le Représentant permanent de notre pays a déclaré que la promotion des coopérations internationale, le soutien tangible et l’augmentation des efforts nationaux et régionaux pour cette lutte étaient le seul moyen de surmonter le défi de la drogue. A cette fin le diplomate insiste sur une approche équilibrée basée sur les conventions internationales sur les drogues.
« Cette approche équilibrée devrait être un guide et un indicateur pour donner suite à toutes les mesures de lutte à l’échelle nationale, régionale et internationale », a-t-il conclu.
Il a également déclaré que toute approche visant à dépénaliser et à légaliser certains types de drogues affaiblirait les efforts internationaux visant à instaurer un monde sans abus de drogues.