L’Italie envoie une aide médicale à l’Arménie

Vendredi, une équipe de onze personnels de santé italiens est arrivée en Arménie pour aider leurs collègues arméniens à faire face à la propagation du Coronavirus.

L’ambassade d’Italie à Erevan a expliqué qu’elle resterait dans le pays pendant trois semaines pour « aider nos frères et sœurs dans la lutte contre le COVID-19 ».

« L’opération, qui entre dans le cadre du Mécanisme européen de protection civile, a été ordonnée par le Premier ministre Giuseppe Conte à la suite d’une demande d’assistance internationale adressée par l’Arménie à la Commission européenne », lit-on dans un communiqué publié plus tôt dans la journée par le Département italien de la protection civile.

Le communiqué indique que les médecins viennent du Piémont, de la Lombardie et de la Toscane, les trois provinces italiennes qui ont été les plus durement touchées par la pandémie de Coronavirus.

Des équipes médicales similaires avaient également été envoyées en Arménie par la France, la Russie et la Lituanie au cours des 10 jours précédents. Ils ont été déployés dans des hôpitaux locaux traitant des patients du COVID-19.

L’Italie a signalé environ 240 000 cas de Coronavirus et plus de 34 700 décès à ce jour. Un confinement de trois mois a aidé les autorités sanitaires de la région à contenir la pandémie.

En Arménie, la crise du Coronavirus se poursuit sans relâche, avec 23 247 cas et au moins 410 décès enregistrés vendredi matin. Le nombre de cas confirmés dans le sud du Caucase par million d’habitants est presque deux fois supérieur à celui de l’Italie.

Le Premier ministre Nikol Pachinian a reconnu vendredi que l’Arménie avait désormais l’un des taux d’infection au COVID-19 les plus élevés au monde. « C’est un gros problème pour nous tous », a-t-il pointé.

Pachinian s’est de nouveau plaint du fait que de nombreux Arméniens ne réalisent toujours pas la gravité de la situation. Il a prévenu que son gouvernement s’attendait donc un durcissement supplémentaire des sanctions contre les personnes qui ne pratiquent pas la distance physique, ne portent pas de masques en public ou ne respectent les autres règles sanitaires.