Négocier le plan de relance européen, prévenir une seconde vague de Covid-19, relancer les discussions sur le Brexit… Les chantiers ne manquent pas pour la chancelière allemande, Angela Merkel, qui prend la présidence de l’Union européenne mercredi dans un contexte très particulier.
L’Allemagne a entamé, mercredi 1er juillet, sa présidence de l’Union européenne face à des défis historiques, comme l’impact du coronavirus. Pour Angela Merkel, l’enjeu est de parachever son entrée au Panthéon européen.
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La chancelière et son équipe préparaient depuis des mois cette échéance, la première pour Berlin depuis 2007 et une des ultimes occasions pour la dirigeante allemande de briller sur la scène internationale avant sa retraite politique programmée fin 2021.
Au pouvoir sans interruption depuis 15 ans, un record de longévité pour un dirigeant en Europe, la chancelière dispose d’une chance unique d’effacer la mauvaise image laissée par son orthodoxie budgétaire lors de la crise grecque de 2011.
Le coup d’envoi de cette présidence a été symboliquement donné mardi soir avec la projection sur la mythique Porte de Brandebourg à Berlin du slogan, décliné en plusieurs langues, « Tous ensemble pour relancer l’Europe ».