Le premier jour de juin, Ségolène Royal s’est déclarée prête « à mener la bataille » pour « une gauche rassemblée » lors de la prochaine présidentielle de 2022, en mettant en avant son « expérience » et son « identité écologiste », rapporte l’AFP.
« Si je peux être utile et si la gauche a la capacité de se rassembler, je mènerai cette bataille », affirme Mme Royal, ex-candidate PS à la présidentielle de 2007 et première femme à accéder au second tour, qu’elle a perdu face à Nicolas Sarkozy.
Plusieurs fois ministre de l’Environnement ou de l’Ecologie (des gouvernements Bérégovoy puis Valls et Cazeneuve), Mme Royal, 66 ans, insiste sur le travail effectué par elle à la région Poitou-Charentes, qu’elle a dirigée de 2004 à 2014, « avec les socialistes, les écologistes, les centristes ».
« On nous annonce comme un fait incontournable le face-à-face Macron/Le Pen au second tour en 2022. Ce n’est pas possible de ne pas bouger ! Le vote barrage ne fonctionne plus. Je ne veux pas voir arriver Marine Le Pen première présidente de la République et me dire à ce moment-là que je n’aurais rien fait pour empêcher ça », explique-t-elle.
Mais « je ne suis pas dans un itinéraire personnel. Si quelqu’un est mieux placé que moi, je le soutiendrai », affirme-t-elle également.