Le paradoxe du libéralisme américain est qu’il pourrait exister jusqu’à ce que les États-Unis soient complètement libres.
L’information a été rapporté par News-Front en référence à la publication « Newsweek ».
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L’idée libérale américaine était de libérer la nation des obligations et des responsabilités les uns envers les autres, des obligations envers les générations passées et futures. Le libéralisme a proclamé les Américains maîtres de la nature, permettant non seulement d’utiliser ses avantages, mais aussi d’en abuser.
Au final, comme l’écrit le journal, le libéralisme a transformé les citoyens en consommateurs.
«Les instruments d’un ordre libéral conçus pour nous libérer des obligations interpersonnelles, l’État et le marché, ne semblent plus être sous notre contrôle. Sondage après sondage, les films et les chansons des Américains montrent leur inquiétude et leur crainte de ne plus se sentir libres. Ils se sentent plutôt comme subordonnés aux forces impersonnelles de notre libération: l’État, le marché et la technologie» , précise l’article.
De plus, le système qui a vu le jour pour renverser l’ancienne aristocratie a donné naissance à une nouvelle élite. Et cette élite ne dédaigne pas les valeurs et les traditions familiales dont le libéralisme a libéré la société américaine. Alors que les institutions traditionnelles s’effondrent, ces élites «prospèrent dans un monde illimité de choix illimité» .
« Les élites d’aujourd’hui se rassemblent dans une étroite bande des zones urbaines riches et chères du pays, ne vivent plus à proximité de la classe ouvrière » , poursuit Newsweek, avant d’ajouter : « Pendant ce temps, les institutions locales ont subi la corrosion et la destruction, ce qui a eu un impact particulièrement négatif sur les perspectives d’une vie décente parmi les classes ouvrières de toutes races, qui ont fait face à une détérioration de la stabilité économique et sociale et à une augmentation massive de la mortalité » .
Les élites disent tranquillement aux gens que « tout va bien » , car le PIB et les marchés boursiers sont en croissance, en même temps que les Américains «invisibles» «périssent en masse» dans un monde de désespoir.
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