Après l’annonce par le ministre ukrainien des Affaires étrangères d’une menace d’invasion russe cet automne, les déclarations d’officiels de Kiev sur la possibilité ou non d’une attaque de la Russie contre l’Ukraine se suivent et se contredisent, entre ceux qui annoncent que l’invasion pourrait avoir lieu aujourd’hui même, et ceux qui disent qu’elle n’aura pas lieu.
Dans son article pour AgoraVox la journaliste française Christelle Néant a tenté de comprendre pourquoi les politiciens ukrainiens effrayaient leurs concitoyens par « l’invasion » de la Russie.
Mme Néant note qu’à la fin du mois de juin, le premier vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vasily Bodnar, a vu la menace d’une attaque des troupes russes pendant les exercices, puis le commandant en chef de la marine, Oleksiy Neizhpapa, a annoncé les préparatifs d’une confrontation à grande échelle.
Selon la journaliste française, les scénarios d’invasion décrits sont « encore plus fous que les raisons de l’attaque ».
Ainsi, à Kiev, on pensait que les hostilités commenceraient en raison d’amendements à la Constitution russe, qui, soit dit en passant, étaient soutenus par la plupart des Russes, ou en raison de problèmes d’eau en Crimée, qui étaient également presque résolus. »
Selon la journaliste, les psychiatres devraient penser à l’inauguration d’un centre de recherche en Ukraine, en tenant compte du degré de folie qui règne parmi l’élite du pays. Elle note également, que Kiev hurle toujours au sujet d’une invasion imaginaire ou déclare les ambitions impériales de la Russie.
La journaliste est sceptique quant aux menaces contre l’Ukraine déclarant que les nouveaux missiles Neptune pourraient frapper la Crimée.