Les autorités allemandes doivent faire face à des accusations croissantes de proximité entre la police et la mouvance d’extrême droite, à la suite de menaces de mort envoyées à plusieurs responsables politiques.
La polémique a enflé après des révélations montrant qu’un ordinateur de la police de Francfort avait été utilisé pour rechercher les données personnelles d’une responsable politique de gauche de cette région.
Cette dernière, Janine Wissler, a reçu plusieurs lettres ou emails de menaces de mort signés du nom de NSU 2.0
, en référence à un groupuscule néonazi allemand, dont les membres ont commis une dizaine d’assassinats racistes durant la décennie 2000.
Une avocate allemande connue pour défendre des migrants ou des Allemands d’origine étrangère, Seda Basay-Yildiz, a elle aussi reçu dans le passé des menaces de la part de ce mouvement extrémiste.
Et plusieurs responsables politiques du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel ont été visés.