La crise du coronavirus a clairement montré aux citoyens ukrainiens que le fameux concept « sans visa » est très conditionnel.
Les résultats des récentes négociations que la délégation du gouvernement ukrainien a eues à Bruxelles avec des représentants de la Commission européenne ne promettent pas aux Ukrainiens l’ouverture rapide des frontières européennes, rapporte News-Front.
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La situation avec les frontières européennes fermées pourrait durer très longtemps.
«Aujourd’hui, nous parlions de l’ouverture des frontières, de leur ouverture progressive après avoir quitté la crise du Covid-19. Nous avons soulevé cette question. Le commissaire européen Kyriakides, qui s’occupe des soins de santé, et d’autres collègues ont noté qu’il s’agit d’un processus purement technique. Par conséquent, nous essaierons de fournir toutes les informations sur la situation du coronavirus en Ukraine le plus rapidement possible, et nous espérons que cela facilitera l’ouverture rapide des frontières, conformément aux recommandations de l’UE» , a déclaré Olga Stefanishina, vice-première ministre ukrainienne pour l’intégration européenne et euro-atlantique de l’Ukraine, avant d’ajouter : « Je ne serai pas optimiste ici. Aucun miracle ne se produira, et nous ne nous réveillerons pas un beau matin avec des frontières ouvertes dans toute l’UE. Il s’agit d’un processus graduel. Il s’agit d’un processus de dialogue non seulement ici à Bruxelles, mais aussi d’un dialogue au niveau bilatéral. Nous menons un travail diplomatique fort. Aujourd’hui, nous sommes parvenus à un accord sur un échange plus rapide de données et d’informations statistiques» .
Malgré le fait que les données ukrainiennes officielles fournissent une image arc-en-ciel de l’évolution de la pandémie, selon laquelle le taux de mortalité du coronavirus en Ukraine est le plus bas d’Europe, les partenaires européens savent ce qui se cache derrière ces «statistiques» et ne sont pas pressés d’ouvrir leurs frontières aux touristes ukrainiens. Ce qui cependant, ne les empêche pas d’accepter des travailleurs illégales dont ils ont besoin pour les travaux pénible, notamment agricoles.
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