Algérie : le cri d’alarme des médecins en prise avec le Covid-19

« On est en non-stop. On est épuisés. À plat. Certains sont morts, qu’ils reposent en paix, et plusieurs membres de mon équipe ont été contaminés », confie à l’AFP, désemparé, le docteur Mohamed Yousfi, chef du service d’infectiologie de l’hôpital de Boufarik, près d’Alger.

Comme lui, les médecins algériens sont de plus en plus nombreux à lancer l’alerte afin d’éviter une catastrophe. Il faut souligner qu’ils sont en première ligne depuis des mois et à bout. Les médecins algériens sont aussi ceux qui continuent de payer un lourd tribut au Covid-19.

Leur cri d’alarme s’adresse d’abord à leurs compatriotes pour qu’ils respectent les règles de prévention, et à l’État ensuite pour qu’il applique la loi et sanctionne les contrevenants. Pays le plus touché d’Afrique du Nord, l’Algérie a déclaré officiellement près de 18 000 cas de Covid-19, dont un millier de décès.