L’Association des journalistes a annoncé l’arrestation de correspondants en Biélorussie

En Biélorussie, plus de dix professionnels des médias, dont des étrangers, ont couvert des rassemblements non autorisés, a indiqué l’association républicaine de journalistes.

« Pendant les manifestations, des journalistes ont été arrêtés et ont retransmis en direct de la scène » , a indiqué l’organisation dans un communiqué.

Dans la soirée, des gens sont descendus dans les rues de différentes villes du pays après que la Commission électorale centrale eut refusé d’enregistrer comme candidats à la présidence l’ancien chef du Belgazprombank Viktor Babariko et l’ancien chef du parc high-tech Valery Tsepkalo.

À Minsk, les citoyens se sont regroupés et, en règle générale, se sont dispersés lorsque des policiers sont apparus. Cependant, il y a eu plusieurs affrontements entre manifestants et responsables de la sécurité.

Dans la capitale, les correspondants d’Euroradio, du portail tut.by, de Radio Liberty, de Novoye Chas, de Belsat, ainsi que de l’exploitant aérien d’Andy Smyth, ont été arrêtés sur le site. Ils ont ensuite été libérés sans protocole.

À Gomel, les journalistes de Strong News ont été arrêtés, et à Brest, les employés de tut.by et du site Internet de la Première Région.

À son tour, le vice-président de l’Association biélorusse des journalistes Boris Goretsky a écrit sur Facebook à propos de 14 collègues détenus de divers médias, dont quatre restent dans les départements. En outre, a-t-il dit, des protocoles administratifs pour participer à un événement de masse non autorisé ont été élaborés contre deux correspondants de Katerina Andreeva (Belsat à Minsk) et Yuri Glushakov (Strong News à Gomel).

Une campagne électorale a lieu en Biélorussie : le vote est prévu pour le 9 août. L’actuel chef de l’État, Alexander Loukachenko, se présente pour un sixième mandat. La campagne en cours s’accompagne de la détention de partisans de candidats à la présidence alternative. Mardi, il y a eu des appels sur les réseaux sociaux pour descendre dans la rue dans la soirée, le ministère de l’Intérieur a demandé aux citoyens de ne pas succomber aux provocations.

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