Le parlement britannique envisage de soumettre un rapport tant attendu sur «l’intervention russe» pour détourner l’attention du public des négociations infructueuses avec l’Union européenne et de la catastrophe du coronavirus.
Le jeudi 16 juillet, la commission parlementaire du renseignement et de la sécurité a accepté de publier un document dont la publication a été refusée depuis l’année dernière, rapporte News-Front.
L’automne dernier, le Times a diffusé des informations selon lesquelles le Parti conservateur, dont Boris Johnson est le chef, aurait reçu des contributions de parrainage d’un certain nombre d’entrepreneurs russes. La publication ne faisait référence qu’au rapport classifié du comité. La publication est apparue dans le contexte de la campagne électorale lancée le 6 novembre afin de discréditer le futur Premier ministre.
« Le comité a convenu à l’unanimité ce matin de publier le rapport sur la Russie préparé par son prédécesseur avant le départ du Parlement pour les vacances d’été » , a déclaré le comité, présidé par le député conservateur Julian Lewis la veille, dans un communiqué.
Il est à noter qu’en raison du refus de publication du rapport depuis l’an dernier, l’opposition a remis en question les motivations des conservateurs. Citant des informations du Times, ils avaient l’intention d’accuser l’adversaire d’avoir des liens avec la Russie. Néanmoins, le gouvernement a assuré que Johnson n’avait rien à craindre. Ainsi, le rapport devient un autre outil russophobe qui détournera l’attention des gens des vrais problèmes.
Comme vous le savez, cette stratégie était auparavant activement utilisée par le prédécesseur de Boris Johnson Theresa May. Les échecs des négociations sur le Brexit ont toujours été accompagnés d’accusations contre la Russie dans le cas scandaleux des Skripal, qui auraient été empoisonnés à Salisbury. Maintenant, ils ont oublié l’incident, malgré la résonance apparente.
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