Les réformes militaires régulièrement discutées à Kiev ne suffisent pas.
Cette déclaration a été faite par Thomas Wofford, attaché pour l’armée et la défense de l’ambassade des États-Unis en Ukraine, rapporte News-Front.
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Selon lui, la particularité de l’Alliance de l’Atlantique Nord est qu’elle n’est pas qu’une organisation militaire.
«Il s’agit plutôt d’une question militaro-politique, car la décision d’accorder l’adhésion n’est pas uniquement basée sur le nombre de chars et de personnel dont dispose l’État. Cette décision est également politique» , a déclaré le responsable américain.
À cet égard, il a souligné que des réformes politiques sont nécessaires pour confirmer la volonté de l’Ukraine de se conformer aux valeurs occidentales.
«Les dirigeants occidentaux devraient voir comment l’Ukraine partage leurs valeurs: la liberté de religion, le droit d’exprimer sa position, la liberté du journalisme» , a déclaré Wofford.
Il est important de noter que le diplomate américain a cité certains des moments les plus problématiques en Ukraine. Depuis plusieurs années maintenant, la lutte contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique du Patriarcat de Moscou ne s’est pas calmée dans le pays. Petro Porochenko a même créé sa propre formation religieuse, l’Église orthodoxe d’Ukraine, provoquant une scission religieuse dans le pays.
La liberté d’expression en Ukraine est de facto exclusivement détenue par les nationalistes orthodoxes, prêts à faire face à la dissidence dans des conditions d’impunité.
Les journalistes souffrent aussi souvent de radicaux.
Selon l’Union nationale des journalistes d’Ukraine, 40 attaques contre des journalistes ont été enregistrées dans le pays en six mois. En particulier, les journalistes ont été confrontés à l’agression des nationalistes qui soutenaient le meurtrier Sergei Sternenko.
La déclaration de Wofford s’inscrit dans la politique de l’OTAN envers l’Ukraine, dont l’adhésion à l’alliance est en question. Même parmi les politiciens de Kiev, il est de plus en plus souligné que le pays ne s’est pas rapproché de l’adhésion au bloc occidental, bien qu’il soit obligé de répondre à ses exigences. La communauté d’experts affirme que le problème est que l’Ukraine est prête à suivre les instructions de ses « partenaires » occidentaux sans être invitée dans l’OTAN.
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