Marine Le Pen a salué la « mémoire » des victimes de la rafle du Vel d’Hiv, dénonçant l’antisémitisme et « les nouveaux prêcheurs de haine » qui « s’en prennent à nos compatriotes juifs ».
La « commémoration de la rafle du Vel d’Hiv nous rappelle au devoir de mémoire face à l’expression la plus abjecte et abominable de l’antisémitisme », a écrit la présidente du RN sur Twitter.
« Elle nous oblige à la plus ferme et intraitable détermination dans le combat jamais terminé contre ce fléau et ces nouveaux prêcheurs de haine qui, aujourd’hui en France, ciblent et s’en prennent à nos compatriotes juifs », a-t-elle ajouté.
La présidente du Rassemblement national avait suscité une polémique en avril 2017 pendant la campagne présidentielle en affirmant: « La France n’est pas responsable du Vel d’Hiv ».
Emmanuel Macron, alors candidat au même scrutin, y avait vu « une faute politique et historique lourde ».
Jeudi matin le chef de l’Etat a rappelé sur Twitter que les 16 et 17 juillet 1942, « plus de treize-mille Juifs furent arrêtés. Par des Français, par l’État français. Parce qu’ils étaient Juifs. Plus de huit mille furent détenus au Vel d’Hiv avant d’être déportés à Auschwitz. N’oublions jamais ».