L’uniforme des policiers locaux manque d’homogénéité et certains ont même le sentiment qu’ils ne sont plus clairement identifiables, selon un constat dressé par de nombreux agents rapporté samedi par L’Avenir.
« Et, par conséquent, il n’est pas toujours évident de se faire respecter », ajoute le quotidien.Le chef de zone à la police de Namur Olivier Libois, dernièrement interrogé en commission Intérieur-Justice à la Chambre sur les violences à l’égard des policiers, a plaidé pour « une ouverture sur un nouvel équipement policier. Pour mieux identifier le policier car ça fait 20 ans qu’on a le même uniforme et qu’on ne nous identifie pas ». Au fil des années, certaines unités, voire $ des policiers, ont pris des initiatives « individuelles » afin de répondre à des besoins du terrain. Conséquence sur le terrain, la police semble quelque peu dépareillée, note encore L’Avenir. Les polices locales représentent 26.000 agents sur un total de 38 000.