Le retour des Coréens sur le marché iranien ne sera pas facile

« Le comportement actuel des Coréens affectera l’avenir de leurs relations avec l’Iran, et avec la procédure qu’ils ont adoptée, leur retour sur les marchés iraniens ne sera pas facile. », a déclaré l’ancien directeur général de la Direction de l’Asie de l’Est du ministère iranien des Affaires étrangères.

Lors d’une interview avec l’IRNA, Jalal Sadatian, a déclaré au sujet du non-paiement de la dette de la Corée du Sud à l’Iran: « Les Coréens sont dans une situation particulière dans le domaine de la politique étrangère et ils ne peuvent pas agir de manière indépendante. Ils sont étroitement contrôlés par les États-Unis. »

« La Corée du Sud est un pays économiquement avancé, mais il n’a pas beaucoup d’indépendance politique », a ajouté Sadatian.

L’ancien directeur général de la Direction de l’Asie de l’Est du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé: « Les Coréens sont influencés par la pression américaine. Et c’est sous ce prétexte que les Coréens refusent de payer leurs dettes. Les ressources financières de l’Iran sont en dollars, et les États-Unis ont interdit aux banques et aux institutions financières de coopérer avec l’Iran. Les Coréens prétendent qu’ils ne peuvent pas rembourser leurs dettes en raison de sanctions. »

« Avant les sanctions, Séoul avait des relations économiques et commerciales très étroites avec Téhéran mais la pression de l’administration Trump a forcé les Coréens à fermer les yeux sur une coopération fructueuse avec l’Iran. », a précisé ce diplomate iranien.

Jalal Sadatian a rappelé que les États-Unis font pression sur des pays comme la Turquie et la Chine aussi pour interrompre leur coopération avec l’Iran. Ces pressions ont affecté leurs relations économiques avec l’Iran, mais ces pays, étant politiquement indépendants, n’ont pas rompu leurs liens économiques avec l’Iran. »

Se référant au passé des relations commerciales entre les deux pays, Sadatian a déclaré: « Les Coréens étaient très présents sur le marché iranien dans le domaine de la technologie et étaient très intéressés à investir dans les secteurs pétroliers et pétrochimiques de l’Iran, mais maintenant ces collaborations sont interrompues. »

« Je pense que les Coréens ne veulent pas perdre le marché iranien. Cependant, leur comportement actuel a une influence à l’avenir, ce qui signifie que leur retour sur les marchés iraniens à l’avenir ne sera pas facile, car la priorité est les relations de l’Iran avec ceux qui n’ont pas laissé l’Iran seul pendant les moments difficiles. », a conclu l’ancien directeur général de la Direction de l’Asie de l’Est du ministère iranien des Affaires étrangères.

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