Le président iranien Hassan Rohani a déclaré samedi que 25 millions d’Iraniens avaient été infectés par le coronavirus et que 35 millions de personnes supplémentaires risquaient d’être également contaminés.
« Notre estimation est qu’à ce jour, 25 millions d’Iraniens ont été infectés par ce virus et environ 14 000 d’entre eux ont perdu la vie », a déclaré le président.
« Il est possible qu’entre 30 et 35 millions d’autres personnes soient en danger », a-t-il encore averti, précisant qu' »au total, plus de 200 000 personnes » avaient été hospitalisées.
Les chiffres, qui selon le chef d’Etat sont basés sur un nouveau rapport du ministère de la Santé, représentent un bilan beaucoup plus élevé que celui des 269 440 cas officiellement annoncés. Mais lors de son discours télévisé, M. Rohani n’a pas évoqué cette différence de résultats.
L’Iran, avec une population de plus de 81 millions d’habitants, a été le pays du Moyen-Orient le plus durement touché par l’épidémie.
Vendredi, le ministère de la Santé a déclaré que 13 791 personnes étaient décédées des suites du COVID-19.
Mais l’opposition iranienne en exil, soutenue par des personnalités politiques américaines et européennes, a fait état d' »au moins 72 000 morts » et accusé les autorités d’une gestion « calamiteuse » de la situation.
Les participants à ce rassemblement virtuel ont successivement pris la parole pour apporter leur soutien au Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).
« Nous, le peuple iranien et la Résistance iranienne, nous allons renverser ce régime et reprendre l’Iran (…) nous allons bâtir un Iran libre (…) et instaurer une République démocratique, laïque et non nucléaire », a lancé la présidente du CNRI, Maryam Radjavi.