Les activités de propagande de l’Etat Islamique (EI) ont retrouvé un caractère marginal sur les réseaux sociaux, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem.
Le ministre salue les efforts fournis par les autorités et surtout par les opérateurs des réseaux sociaux. Très peu de profils belges liés à Daesh sont encore actifs sur ces réseaux. La même tendance s’observe dans les autres pays. « Toutefois, il existe encore des « sympathisants » belges assez actifs sur ces grandes plateformes. Mais il est devenu très rare que de la propagande publique pour l’État islamique soit partagée sur ces ‘major platforms’. Le cercle de sympathisants s’est aussi fortement restreint ces dernières années », note le ministre. La prudence reste de mise. Des extrémistes sont toujours présents sur les forums connus des réseaux sociaux, où ils tentent parfois de recruter, note le ministre. Le profil semi-clandestin de ces profils remplace de plus en plus leur caractère ouvert. La cellule i2-IRU de la police fédérale est en charge de la détection des messages ou profils suspects. Opérationnelle depuis 2016, elle a retiré 1.033 messages en 2017, 1.229 en 2018 et 557 en 2019.