Des outils pour lutter contre la traite des êtres humains

Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) lance une campagne pour sensibiliser les inspecteurs du travail à la traite des êtres humains. Il leur fournit des outils pratiques pour leur permettre de mieux identifier les cas d’infraction.

La traite des êtres humains est condamnée en Suisse. Selon les statistiques policières, près d’une centaine de cas d’infraction ont été recensés en 2019 et à peine moins en 2018 (85). Ces cas comprennent toutes les formes d’exploitation: dans le secteur du travail, mais aussi dans le domaine sexuel et le trafic d’organes.

Le SECO a lancé lundi une campagne de sensibilisation. Elle s’adresse en particulier aux personnes actives dans l’inspection du travail. Ces acteurs sont en contact avec les entreprises et peuvent jouer un rôle important dans l’identification des cas, indique le SECO dans un communiqué.

Une brochure publiée à cette occasion informe sur les aspects juridiques et les moyens d’action. Elle fournit également des indices permettant de repérer les situations d’exploitation.

Ce sont notamment les personnes au statut de séjour précaire, qui sont victimes de ces pratiques. De faux papiers d’identité, des papiers d’identité falsifiés, l’absence de contrat de travail peuvent notamment être des indices de traite d’êtres humains.