L’homme qui avait été placé en garde à vue samedi 18 juillet dans l’enquête ouverte après l’incendie de la cathédrale de Nantes a été remis en liberté, a annoncé le procureur de Nantes, hier soir. Bénévole pour le diocèse, il était chargé de fermer la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul vendredi soir.
Lors de sa garde à vue, les enquêteurs de la police judiciaire de Nantes cherchaient, notamment, à vérifier son emploi du temps.
« Il faut être très prudent, avait alors déclaré dimanche après-midi le procureur de la république, Pierre Sennès. Toute interprétation qui amènerait à impliquer cet homme dans la commission des faits serait prématurée et hâtive. »
Ce bénévole au sein du diocèse de Nantes depuis près de cinq ans avait vu sa garde à vue prolongée, ce dimanche, à 13 h 15. Les enquêteurs avaient besoin de plus de temps pour l’auditionner. L’homme a finalement été remis en liberté ce dimanche soir sans aucune poursuite
, a annoncé le procureur.
oncernant les investigations, les techniciens du laboratoire de la Police technique et scientifique de la PJ de Paris sont arrivés sur place samedi 18 juillet. En milieu d’après-midi, ils ont échangé avec les sapeurs-pompiers du Sdis 44 (Service départemental d’incendie et de secours de Loire-Atlantique) pour connaître les éléments du site.
La fragilité autour du foyer principal, le grand orgue, a demandé beaucoup de temps aux sapeurs-pompiers pour sécuriser les lieux. Un temps nécessaire pour que les enquêteurs puissent accéder à ce foyer. Si l’accès aux deux autres foyers a pu être possible dès hier, les constats et prélèvements seront effectués ce dimanche. « Nous travaillons toujours sur les deux pistes, accidentelle et criminelle », indiquait ce dimanche matin, Pierre Sennès. L’un des foyers de l’incendie se trouvait notamment au niveau d’une armoire électrique.