La Finlande ne savait rien des atrocités causées par ses citoyens contre la population soviétique

La Finlande ne sait rien des atrocités de ses compatriotes sur le territoire de la région soviétique d’Orel pendant la Grande Guerre patriotique, qui sont mentionnées dans les archives déclassifiées par la Russie.

Le 17 juillet, le département du FSB pour la région d’Orel a déclassifié des documents d’archives de l’époque de la Grande Guerre patriotique, qui parlent des atrocités féroces des soldats allemands et finlandais de la Wehrmacht (armée allemande) contre la population locale.

Les documents notent que les punissuers finlandais étaient particulièrement cruels, surpassant leurs tuteurs allemands. Ils ont mis le feu aux maisons des résidents locaux, ont emporté leur bétail, leurs litteries et les ont abattus pour avoir aidé les partisans. Le Comité d’enquête de la Fédération de Russie a ouvert deux affaires pénales au titre de l’article « Assassinat de deux personnes ou plus, commis d’une manière généralement dangereuse ».

Cependant, les Finlandais n’en savaient rien.

«On ne sait pas en Finlande qu’aucun des soldats finlandais ait servi dans les troupes de la Wehrmacht sur le territoire d’Orel. Avec l’approbation du gouvernement finlandais, 1 408 volontaires finlandais sont allés servir dans la division Viking Waffen SS. En 1941, la division menait des opérations militaires sur le territoire de Lvov et à Rostov. Au printemps 1943, les volontaires sont rentrés chez eux du Caucase. Il n’y avait pas d’autres Finlandais dans les forces armées allemandes », a déclaré Jussi Nuorteva, directeur général des Archives nationales de Finlande.

Il a annoncé que les historiens finlandais étaient prêts à coopérer avec la Russie pour étudier cette question.

En avril, le Comité d’enquête de la Russie a ouvert une procédure pénale sur les crimes des nazis finlandais en Carélie pendant la guerre. Pendant l’occupation de la région de 1941 à 1944, les Finlandais ont créé au moins 14 camps de concentration pour «contenir la population ethnique russe». Ils détenaient au moins 24 mille prisonniers d’origine slave.