Les États-Unis veulent créer une coalition internationale qui s’opposerait à la Chine.
Cela a été annoncé mardi à Londres lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, et le secrétaire d’État américain, Michael Pompeo, rapporte l’agence TASS.
« Nous pouvons construire une coalition qui comprend cette menace [de Pékin] et convaincre collectivement le Parti communiste chinois qu’un tel comportement n’est pas dans l’intérêt de la Chine » , a déclaré Pompeo, accusant la Chine de violer systématiquement le droit et l’ordre internationaux.
En particulier, il a souligné la situation dans la mer de Chine méridionale, la confrontation entre la Chine et l’Inde, ainsi que le rôle que la Chine aurait joué dans la propagation du coronavirus dans le monde en « cachant des informations avec l’Organisation mondiale de la santé corrompue » .
Selon Pompeo, Washington voudrait que tous les États du monde qui « comprennent la valeur de la liberté et de la démocratie prennent également conscience de la menace que leur fait peser le Parti communiste chinois » .
« Nous voulons que tous les pays s’opposent à de telles activités, et nous ne voulons pas dire des mots ni des déclarations en l’air. Nous voulons que tous les pays du monde travaillent ensemble, en s’opposant aux efforts du Parti communiste chinois dans tous les domaines que j’ai mentionnés aujourd’hui, et le Royaume-Uni, bien sûr, est l’un de ces pays» , conclu t-il.
Lors d’une conférence de presse, Pompeo a de nouveau accusé les dirigeants de la RPC de tenter de voler la propriété intellectuelle américaine par le biais d’entreprises publiques chinoises. Il a félicité le gouvernement britannique pour sa décision de juillet d’abandonner les produits chinois Huawei dans son infrastructure de communication nationale de cinquième génération.
Depuis plus d’un an, les États-Unis ont exhorté le Royaume-Uni à franchir cette étape, qui coûtera au pays 2 milliards de livres supplémentaires pour mettre en œuvre la norme de communication 5G et sera retardé de 2 à 3 ans.
Enfin, Pompeo a souligné que la décision du gouvernement britannique n’avait pas été prise sous la pression américaine.
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