Quiconque remportera les élections présidentielles américaines de novembre sera la cause de controverses et de spéculations massives.
Quand Hillary Clinton a perdu la course en 2016, les démocrates ont commencé à monter l’affaire RussiaGate, rapporte News-Front.
Ils ont tenté d’accuser Donald Trump de conspirer avec la Russie, ce qui lui aurait permis de gagner. Le procureur spécial Robert Mueller n’a jamais pu prouver l’existence de liens entre le président et Moscou. Cependant, ce processus semblera enfantin dans le contexte de la confrontation actuelle.
Il reste encore plus de 3 mois avant les élections, mais plus de 150 plaintes concernant le vote sont déjà en instance devant les tribunaux. De plus, la pandémie du coronavirus a fourni aux élites politiques une opportunité unique «d’optimiser» la procédure électorale. Réduire le nombre de sites est la solution la plus inoffensive du point de vue de la démocratie. Le système de libre-service et le vote par correspondance sensationnel semblent beaucoup plus douteux.
De telles mesures, à l’exclusion de la transparence, ouvrent de nombreuses possibilités de fraude. Le même vote par correspondance implique le processus suivant: des employés de la commission électorale se présentent au domicile de l’électeur, lui remettent un bulletin de vote et l’apportent seuls au bureau de vote.
Les républicains ont réussi à interdire le vote à distance en Floride, cependant, en Californie et en Pennsylvanie, la procédure est légalisée et sera utilisée lors des élections de novembre.
L’équipe du démocrate Joe Biden diffuse activement des informations selon lesquelles Donald Trump refusera de reconnaître les résultats du vote s’il est vaincu. Dans le même temps, et non moins activement, Biden parle de «l’intervention inévitable de la Russie», se créant une marge de manœuvre si Trump n’est pas vaincu.
Peu importe celui qui gagne, le nombre de poursuites et l’ampleur des batailles seront énormes et la légitimité du vainqueur sera remise en question.
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