Alors que les violences policières sont régulièrement pointées du doigt au Brésil, le pays a son propre mouvement Black Lives Matter (La vie des Noirs compte). En 2019, la police brésilienne a tué 6 000 personnes, soit cinq fois plus qu’aux États-Unis.
Alors que la pandémie de Covid-19 fait des ravages au Brésil, Rio de Janeiro connaît un essor des violences policières dans ses quartiers pauvres. En moyenne, près de cinq personnes ont été tuées chaque jour par la police brésilienne au cours des cinq premiers mois de 2020. Un record qui n’avait pas été atteint depuis 22 ans.
Parmi les victimes de ces violences, de nombreux innocents, dont des enfants. 75 % d’entre eux sont noirs, selon une étude récente.
Face à ces violences incontrôlées, la Cour suprême brésilienne a interdit début juin les opérations policières dans les favelas de Rio durant la pandémie.
Malgré les critiques, le gouvernement du président Jair Bolsonaro a récemment décidé d’exclure les cas de violences policières de son rapport annuel sur les violations des droits de l’Homme.