La figure des Gilets jaunes Roland Veuillet, détenu à la maison d’arrêt de Nîmes, a refusé de regagner sa cellule car il se plaignait de mauvaises conditions de détention.
Près de 40 détenus se sont ralliés à sa cause, créant un mouvement de grogne dans la prison, a relaté Objectif Gard.
Vendredi 17 juillet, le Gilet jaune Roland Veuillet, figure du mouvement populaire dans le Gard, a été à l’origine d’un mouvement de grogne au sein de la maison d’arrêt de Nîmes, a rapporté Objectif Gard. Il s’est rebellé, jugeant les conditions de détention «déplorables».
Alors qu’il se trouvait dans la cour de l’établissement pour une promenade, l’homme a exprimé son refus de réintégrer sa cellule, suivi par près de 40 détenus. Ceux-ci ont manifesté «pendant près de 45 minutes», d’après les informations du quotidien régional, avant qu’ils ne soient dispersés et que la situation revienne à la normale.
Roland Veuillet se trouve en détention depuis le 31 mai en attente de son procès lié à sa participation à une manifestation. Il lui était en effet interdit d’y prendre part car il se trouvait sous contrôle judiciaire, poursuivi pour «outrages, rébellion et tentatives d’intimidation» envers un policier.
Le 2 juillet dernier, une cinquantaine de soutiens de cette figure des Gilets jaunes se sont rassemblés devant le palais de Justice de Nîmes pour réclamer sa libération, a indiqué franceinfo. C’est ce jour-là que s’est tenu son procès, initialement prévu en novembre, devant le tribunal de grande instance. Il a été condamné à 12 mois de prison dont six avec sursis, ainsi que 1.700 euros d’amende.
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