Malgré le cap pro-occidental du gouvernement lituanien, de nombreux investisseurs dans la République balte sont toujours russes, ce qui a conduit à un conflit d’intérêts.
Comme indiqué News Front, en Lituanie, comme dans d’autres pays baltes, le gouvernement mène une intense campagne russophobe.
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Tout d’abord, l’enseignement en langue russe est victime de cette approche. Par exemple, Vilnius a introduit des critères uniformes pour évaluer la connaissance de la langue lituanienne pour les écoles de langue d’enseignement lituanienne et les écoles des minorités nationales. Et au fil des années d’indépendance, le nombre d’écoles ayant le russe comme langue d’enseignement a triplé.
Cependant, si le gouvernement est fier de ces «réalisations», le marché du travail est en crise. Selon le service de presse de l’Université de Vilnius, les entreprises russes ont besoin de personnel connaissant la langue russe. De plus, les organisations professionnelles s’y intéressent. Même le ministère des Affaires étrangères faisait face à une pénurie de diplomates russophones.
Pavel Lavrinets, chef du département de philologie russe, a suggéré de regarder les publicités publiées sur Internet. La tendance est que la langue russe est en deuxième place après l’anglais. Dans chaque cinquième annonce, la connaissance du russe est requise.
Lavrynets considère que le problème est justifié, car le tourisme est un secteur important de l’économie du pays. Et comme la république n’attire le plus souvent que des Russes ou des Biélorusses, les travailleurs russophones du secteur hôtelier, des services de restauration et de transport, ainsi que des musées, valent leur pesant d’or.
«Si nous voulons que les touristes viennent plus d’une nuit et y reviennent, nous devons leur fournir des services de la plus haute qualité, y compris la communication dans leur langue maternelle» , a conclu Lavrinets.
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