Alors que les policiers participant à l’interpellation de Cédric Chouviat mort lors d’un contrôle routier à Paris ont été mis en examen pour homicide involontaire, la famille du livreur adresse une lettre à Emmanuel Macron en demandant la suspensions des agents en question.
Une lettre a été adressée à Emmanuel Macron par les proches de Cédric Chouviat, mort lors d’un contrôle routier à Paris, fait savoir Franceinfo qui se réfère aux avocats de la famille. Les proches de cet homme de 42 ans demande au Président la suspension des policiers qui ont participé à cette arrestation, informe Franceinfo.
Le courrier a été rédigé suite à de nouvelles révélations faites par Libération et Mediapart qui ont évoqué une note de de synthèse de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) indiquant que l’un des policiers avait utilisé un «étranglement arrière» qui ne figurait pas dans les premières déclarations des agents.
Ainsi, la famille appelle le Président à intervenir pour que «les policiers concernés soient suspendus».
D’après les avocats de la famille du livreur, cités par Franceinfo, il s’agit de «manière préventive, prendre une mesure à l’égard de fonctionnaires qui, de manière certaine, sont allés au-delà de l’exercice de leurs fonctions en étant à l’origine du décès».
En janvier dernier, le livreur a été arrêté par la police pour un contrôle routier à Paris. Suite à un échange entre eux, les membres de forces de l’ordre ont terminé par une interpellation de l’homme qui d’après eux les avait insultés. Il a ensuite conduit à l’hôpital Georges-Pompidou dans un état critique, où il est décédé le 5 janvier des suites d’une asphyxie «avec fracture du larynx», selon les premiers éléments de l’autopsie communiqués par le parquet de Paris.
Immobilisé par la clé d’étranglement, Cédric Chouviat avait crié aux policiers: «Arrête», «Je m’arrête» et «J’étouffe!», ont relaté Le Monde et Mediapart en se référant aux enregistrements du téléphone du livreur auxquels ils ont eu accès.
Les agents en question ont été mis en examen pour homicide involontaire début juillet, pour la mort du chauffeur-livreur à la suite de son interpellation. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
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