Alexandre Loukachenko : toutes sortes de guerres commencent à présent par des protestations dans la rue, des manifestations

Toutes les guerres commencent à présent par des rassemblement de rue, des manifestations.

Le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, l’a dit aujourd’hui lors de sa visite à la 5ème brigade spéciale, rqpporte l’agence BelTA.

Dans son discours devant l’effectif militaire, Alexandre Lukachenko a souligné que la 5ème brigade est à part. « Nous avons deux unités de ce type dans les forces armées: votre brigade et la brigade mécanisée d’Uruchye. Et à l’époque où je servais dans l’armée en tant qu’officier, c’étaient des unités spéciales », a noté le président.
« Et quand j’ai dû décider et pour choisir des brigades à double fonction, je me suis arreté sur ces deux unités. «  »Quand j’ai dû décider de quelles forces armées nous avions besoin, en particulier après 2010, j’ai réalisé que nous devions avoir des éléments formés, des unités des forces armées dans la réserve. Juste à tout hasard », a déclaré le président biélorusse.

Le dirigeant biélorusse a rappelé que le président américain avait dû faire descendre l’armée dans les rues de certains États.

«Ce qui se passe aujourd’hui aux États-Unis, est une première, personne au monde ne s’y attendait. Deuxièmement, c’est une grave catastrophe pour le monde entier. Si le président des États-Unis peut résister à cette pression, ce sera un bon signe pour nous. Mais le Dieu nous en protège, si cet empire s’effondre, le monde deviendra dur », dit-il.

« Le secrétaire d’État (Mike Pompeo – réd.) a dit à juste titre que toutes sortes de guerres commencent maintenant par des manifestations de rue, des manifestations, puis des Maidans. S’il n’y a pas de gens à nous (nous n’avons pas assez de « Maidanien »), ils seront tirés de l’extérieur. principalement dans le cadre des EMP (entreprises militaires privées – réd.) à travers le monde, et ils gagnent beaucoup d’argent sur les provocations dans certains États », a noté le président.
Il a ajouté que c’était le cas dans un certain nombre de pays, dont la Libye, l’Irak, la Syrie.

« Cela n’a fait qu’empirer. C’est un chaos contrôlé », a conclu Alexandre Lukachenko.