La nuit dernière, des suspects ont essayé d’incendier une mosquée de la ville palestinienne al-Bireh, près de Ramallah en Cisjordanie.
Des inscriptions en hébreu ont été peintes à la bombe sur l’un des murs extérieurs de l’établissement, avant qu’un feu ne soit déclaré.
« Siège aux Arabes, non pas aux Juifs », ou encore « Terre d’Israël » pouvait-on lire selon des sources palestiniennes, qui ont indiqué que les suspects avaient immédiatement pris la fuite.
L’alerte a été lancée par des résidents palestiniens qui ont aperçu les flammes et les pompiers sont intervenus peu après.
Des dégâts ont été constatés, mais la salle de prière elle-même n’a pas été endommagée.
Le ministère palestinien chargé des Affaires religieuses a qualifié cet incident de « crime raciste » et a ajouté que le gouvernement israélien portait « l’entière responsabilité de cet acte ».
En décembre dernier, Plusieurs véhicules avaient été incendiés dans le village palestinien de Fara’ata en Cisjordanie, et des graffitis peints à la bombe avaient été signés Kumi Ori, un avant-poste israélien controversé en Cisjordanie, devenu point de ralliement pour les extrémistes juifs de la région.
Selon l’organisation anti-raciste israélienne Tag Meir, « l’acte terroriste juif de cette nuit à Fara’ata était le 60e incident signalé en 2019 ».