Air France a dû modifier un paragraphe sur son site Internet concernant son implication dans des projets de compensation carbone.
Deux membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont peu apprécié que la compagnie aérienne cite le nom de leur organisation à mauvais escient, rapporte le Huffington Post.
Sur la page consacrée au développement durable, Air France revient sur le principe de compensation carbone qui consiste, pour une entreprise polluante, à financer des projets de réduction d’émission de gaz à effet de serre. Pour justifier son programme de compensation, la compagnie aérienne n’avait pas hésité à nommer le GIEC.
« Les experts du climat et notamment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) soutiennent le principe qu’une quantité de CO2 émise à un endroit peut être compensée par des programmes en faveur de la captation carbone », pouvait-on lire dans un communiqué. Pour les deux experts, leur organisation n’a jamais émis une telle recommandation et elle ne soutient pas les options choisies par l’entreprise avec son partenaire Eco Act.