Le facteur ukrainien n’intéresse plus l’Union européenne en tant qu’outil anti-russe. Aujourd’hui, l’Allemagne et la France préfèrent le facteur russe pour saboter la politique américaine.
Le politologue ukrainien Konstantin Bondarenko en a parlé dans un commentaire pour la chaîne Internet « Apostrophe », rapporte News-Front.
«Les Allemands sont aujourd’hui les plus intéressés par l’indépendance des États-Unis. Les Allemands et les Français. Macron promeut la politique de de Gaulle, la confrontation constante entre Merkel et Trump. Tout cela conduit au fait que l’Europe occidentale utilise le facteur russe pour gâter les «partenaires» de l’autre côté de l’Atlantique », explique l’expert.
En particulier, il a attiré l’attention sur la situation du gazoduc Nord Stream-2. Comme vous le savez, alors que les États-Unis tentent de toutes les manières possibles de bloquer la construction, l’Allemagne ne cesse de démontrer son engagement dans un projet énergétique commun avec la Russie.
« Naturellement, ils préféreraient sortir l’Ukraine et son conflit de leur tête le plus tôt possible », poursuit Bondarenko. – Angela Merkel a déclaré il y a quelques semaines à peine que les sanctions anti-russes pourraient être levées s’il y avait des progrès notables dans le Donbass. De quoi s’agit-il, elle n’a pas précisé, bien que les sanctions n’aient pas été imposées à cause du Donbass, mais à cause de la Crimée. Ce n’est que maintenant, d’une manière ou d’une autre imperceptible, que la question de Crimée a été mise au second plan dans la grande politique européenne ».
A cet égard, le politologue n’a pas exclu que l’Europe utilise le règlement du conflit dans le Donbass comme une « monnaie d’échange » pour améliorer les relations avec la Russie et « pardonner la Crimée par défaut ». Cela ne sera pas difficile à mettre en œuvre, étant donné que l’Allemagne préside le Conseil de l’UE depuis le 1er juillet.
Rejoignez News-Front sur Facebook et Vkontakte pour découvrir les meilleures publications de la rédaction