Si le secteur pétrolier américain est au bord de l’extinction du fait de l’effondrement des prix de l’énergie, la Russie est mieux préparée à un tel scénario.
L’information est rapporté par News-Front d’après les propos de l’agence « Bloomberg ».
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Comme indiqué News Front, la pandémie du coronavirus a déclenché une forte baisse de la demande de pétrole, ce qui a conduit à une crise sur le marché de l’énergie. Le pétrole s’est retrouvé en surproduction et certaines entreprises américaines étaient même prêtes à payer des «acheteurs» , si seulement ils retiraient les matières premières des installations de stockage débordantes.
Le secteur américain du schiste était au bord de l’extinction, car l’exploitation minière n’était tout simplement pas rentable. Pendant la crise, au moins quatre grandes sociétés pétrolières américaines ont fait faillite.
Bien que la Russie ait également souffert du crach pétrolier, elle était bien mieux préparée à la crise. De plus, elle peut même ne pas s’inquiéter de la perspective alarmante d’un nouvel effondrement des prix, écrit Bloomberg.
«C’est une crise que Poutine peut se permettre de répéter» , explique l’agence, avant de poursuivre : « Pour commencer, Moscou bénéficie déjà d’une protection substantielle. La Russie stocke les revenus pétroliers et gaziers excédentaires dans le Fonds de bien-être national lorsque les prix sont supérieurs à environ 40 dollars le baril, et le gouvernement peut les utiliser lorsque les prix sont inférieurs à ce chiffre. Cette approche a permis à la Russie d’accumuler la quatrième plus grande réserve de change au monde. En outre, le rouble russe flottant a tendance à s’affaiblir avec les prix du pétrole, qui sont aux mains des exportateurs. » .
L’agence estime que ces réserves financières pourraient être utilisées pour diversifier l’économie, dépendant des exportations d’hydrocarbures. Par exemple, des ressources financières pourraient être utilisées pour soutenir les petites entreprises innovantes qui sont gravement touchées par la pandémie.
Bloomberg note aussi que le gouvernement russe préfère s’appuyer sur la stabilité, «même si cela signifie de la sévérité».
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