En tant qu’alliés des États-Unis au sein de l’Otan, le Royaume-Uni et la France doivent s’impliquer dans les discussions sur le contrôle des armements, estime la diplomatie russe.
La France et le Royaume-Uni doivent être en première ligne dans les discussions sur le contrôle des armements, a fait valoir le porte-parole adjoint du ministère russe des Affaires étrangères Alexeï Zaïtsev, rapporte TASS.
Des déclarations qui interviennent à l’édition des consultations russo-américaines tenues à Vienne du 27 au 30 juillet et qui portaient sur la sécurité internationale et le contrôle des armements.
« Afin de poursuivre ces travaux, nous considérons comme importante l’implication, en premier lieu, du Royaume-Uni et de la France, alliés des États-Unis au sein de l’Otan qui se présente comme une alliance nucléaire », a exposé M.Zaïtsev.
Il a souligné que la partie russe restait disposée à mener des discussions multilatérales en vue d’assurer la prévisibilité et la retenue dans les domaines nucléaires et balistique.
Début juin, Donald Trump a confié qu’il souhaitait conclure « un pacte nucléaire » avec la Russie, « le plus important [sujet, ndlr] qu’il y ait dans le monde. »
Le traité de réduction des armes stratégiques New Start, signé par Moscou et Washington en 2010, arrive à son terme en 2021. Selon l’administration américaine, le nouvel accord doit inclure la Chine et porter sur plusieurs systèmes d’armement non inclus jusqu’à ici.
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