La mouvance prodémocratie à Hong Kong a encaissé vendredi un nouveau coup dur avec le report des législatives pour cause de coronavirus, au terme d’un mois marqué par la disqualification de leurs candidats, des arrestations d’étudiants et le départ en exil de figures de l’opposition.
C’est une nouvelle gifle pour le mouvement démocratique de Hong Kong : la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé vendredi 31 juillet le report d’un an des élections législatives prévues le 6 septembre dans la ville sous administration chinoise en raison de l’épidémie liée au nouveau coronavirus.
La dirigeante a parlé de « la décision la plus difficile » à prendre depuis l’arrivée en janvier de la pandémie dans la ville – qui connait depuis le début du mois une nette recrudescence de cas – en ajoutant que Pékin soutenait cette initiative.