Le vice-ministre polonais des Biens de l’État, Janusz Kowalski, s’est exprimé dans la presse à propos des zones «anti-LGBT» dans six villes et des sanctions financières de l’Union européennes qui en ont résultées. Selon lui, lesdites zones devraient s’étendre à l’ensemble du pays.
Dans un entretien publié le 29 juillet dernier dans le quotidien Rzeczpospolita, rapporte le courrier international, le vice-ministre polonais des Biens de l’État, Janusz Kowalski, a affirmé que les «zones sans LGBT» présentes actuellement dans six villes polonaises devraient s’étendre au reste du pays. Il a également jugé «scandaleuses» les sanctions financières de l’UE mises en place pour dénoncer cette mesure.
Il défend notamment que ces zones sont en accord avec la constitution polonaise selon laquelle une famille est constituée d’une relation entre un homme et une femme, et souhaite dès lors étendre cette mesure.
«C’est toute la Pologne qui devrait être exempte de l’idéologie LGBT», a-t-il affirmé, «toute idéologie de gauche qui s’en prend à la famille traditionnelle et qui promeut des relations de type “homme plus homme plus enfant“ est incompatible avec la constitution et l’héritage culturel polonais».
Il a d’ailleurs accueilli favorablement la réélection du Président Andrzej Duda le 10 juillet, lequel a manifesté à plusieurs reprises son euroscepticisme et sa position «anti-LGBT». En juin, il a signé une «charte pour la famille» afin de «défendre l’institution du mariage comme union entre un homme et une femme» et a interdit «la diffusion de l’idéologie LGBT» dans les institutions publiques, rappelle le magazine Têtu.
En réponse à la décision de six municipalités polonaises de créer des «zones sans idéologie LGBT», l’Union européenne à décidé d’en retirer ses subventions en juillet dernier, pour des montants variant entre 5.000 et 25.000 euros. Si ces sanctions sont insuffisantes pour véritablement pénaliser ces villes, M.Kowalski les a jugées «scandaleuses».
«Il ne faut pas que de telles pratiques deviennent la norme, que sous le couvert de l’idéologie, de l’argent soit enlevé à la Pologne», a-t-il déclaré au journal. «On ne peut pas retirer de l’argent à un pouvoir local parce qu’il a obéi à la loi polonaise, parce que nous disons non à l’idéologie LGBT et parce que nous protégeons la famille polonaise», a-t-il insisté.
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