Le Conseil de sécurité russe a évoqué la disposition des États-Unis à « étrangler » l’Europe

Les États-Unis, profitant de la situation avec le coronavirus, sont prêts à étrangler les pays européens au nom de leurs intérêts, a déclaré le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, Alexander Venediktov.

Selon lui, l’Europe suit les instructions américaines, a t’il déclaré dans un entretien pour RIA Novosti.

« Washington a dit, et c’est le but, de mener à bien l’affaire des Européens. Si vous voulez continuer à entretenir des relations alliées au sein de l’OTAN :payez » , a déclaré l’interlocuteur de l’agence.

Il a noté que les États-Unis détruisent des accords tels que le Traité sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée et le Traité Ciel ouvert, dont dépend directement la sécurité européenne, afin que les Européens « se rendent enfin compte de qui est le chef » .

En outre, les autorités américaines prennent toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’Europe de recevoir du gaz bon marché via Nord Stream 2, a rappelé Venediktov.

La semaine dernière, trois sénateurs américains ont envoyé une lettre aux dirigeants de la ville allemande de Sassnitz pour leur demander de cesser d’aider le gazoduc. Sinon, ils se sont engagés à «détruire financièrement» le port de Mukran, le centre logistique du projet.

Cependant, les politiciens allemands et le ministère de l’Économie ont sévèrement critiqué les menaces américaines, notant que l’Allemagne pourrait riposter.

Les autorités américaines entravent la construction de Nord Stream 2 afin de promouvoir son propre gaz naturel liquéfié en Europe. Pour ce faire, à la fin de l’année dernière, ils ont adopté un budget de défense qui prévoit des sanctions contre les entreprises impliquées dans la pose de canalisations.

Après cela, la société suisse Allseas a immédiatement annoncé la fin des travaux. Cependant, le ministre de l’Énergie, Alexander Novak, a déclaré que la Russie était capable de poser indépendamment les 160 kilomètres restants du gazoduc grâce aux efforts des navires Akademik Chersky et Fortuna.

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