Face à la dégradation de la situation sanitaire en région parisiennne, le directeur général de l’ARS en Île-de-France, Nicolas Peju, défend auprès de Franceinfo l’impératif d’une «forte mobilisation». Pour éviter une deuxième vague, il faut «une prise de conscience collective», insiste-t-il.
«La tendance n’est pas bonne» quant à la situation épidémiologique en Île-de-France, a annoncé le 9 août au micro de Francebleu Nicolas Peju, directeur général de l’Agence régionale de santé Île-de-France (ARS).
En effet, le nombre de cas positifs dépistés quotidiennement sur l’ensemble de la région a presque doublé de la mi-mai à fin juillet. Ces derniers temps, plus de 500 cas ont été recensés tous les jours, a mis en garde M.Peju.
Il a insisté à cet égard sur la nécessité d’agir, car «nous sommes dans un début de rebond épidémique»:
«Si on ne veut pas qu’il se transforme en début de deuxième vague, il faut impérativement cette prise de conscience pour renforcer toutes les mesures de prévention et inverser cette tendance dans les jours et dans les semaines qui viennent».
Et de poursuivre qu’«une forte mobilisation» est nécessaire «au cœur du mois d’août».
La barre des 1.000 contaminations par jour avait été de nouveau franchie en France fin juillet. Le 7 août, le pays a enregistré une propagation encore plus importante du coronavirus avec plus de 2.000 nouveaux cas en une journée, vraisemblablement la plus forte hausse depuis fin avril.
Le port du masque devient obligatoire à partir du lundi «dans certaines zones à forte concentration de personnes dans l’agglomération parisienne» le 10 août, selon la préfecture de police.
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