La distribution de nourriture et de produits de première nécessité s’organise, dans le quartier populaire de Karantina, du nord de Beyrouth, malgré des tensions qui émergent entre les différentes communautés de la ville.
Plus d’une semaine après la double explosion qui a détruit une partie de Beyrouth, au Liban, les habitants du quartier populaire de Karantina s’organisent, tant bien que mal, pour leur survie. Chaque jour, des citoyens font la queue pour obtenir auprès des ONG quelques produits de première nécessité (huile, margarine, sucre).
Si la crise humanitaire ne fait que débuter, de premières tensions entre les différentes communautés ont fait leur apparition. Certains Libanais estiment notamment être prioritaires sur les réfugiés syriens, lors de la distribution de nourriture. « Libanais ou Syriens, on essaie de donner à tout le monde. Mais au départ, nous sommes financés pour aider les familles chrétiennes du quartier d’Achrafiyeh qui ont subi des dégâts », explique, Theresa Bader, membre de l’ONG Steps of Hope.