Le porte-hélicoptères français Tonnerre est arrivé vendredi au port de Beyrouth, où il doit participer aux travaux de reconstruction après l’explosion dévastatrice du 4 août.
En visite à bord, la ministre française des Armées, Florence Parly, a réaffirmé « la force et la profondeur » de la solidarité de la France vis-à-vis des Libanais.
« Je suis venue affirmer aujourd’hui la force et la profondeur de notre solidarité avec les Libanais et la force de ce lien qui ne se démentira jamais », a déclaré Florence Parly, au deuxième jour de sa visite à Beyrouth, ajoutant que l’ensemble de l’opération française de soutien au Liban avait été baptisée « Amitié ».
Alors que les manifestations continuent au Liban contre un pouvoir jugé corrompu, la ministre a tenu a préciser l’engagement de la France au coté du peuple : « L’aide internationale doit parvenir à chacun, de manière efficace et transparente. Le président de la République (française), comme tous les participants à la conférence du 9 août, s’y est engagé. »
L’arrivée du porte-hélicoptères amphibie vient compléter le dispositif d’aide mis en place par la France, qui a déjà effectué huit vols militaires à destination de Beyrouth.
« Ce porte-hélicoptères tient à la fois de la merveille technologique mais aussi de la bête de somme », a déclaré la ministre des Armées.
« C’est à la fois un aéroport pour les hélicoptères qu’il abrite et qui peuvent très rapidement intervenir vers la terre, mais c’est aussi un port qui déploie des chalands de débarquement et c’est une capacité de transport considérable. C’est enfin un bâtiment muni de plusieurs équipements dont un hôpital de 50 lits. »
Le Tonnerre compte environ 700 militaires à son bord, parmi lesquels des soldats du génie, des plongeurs démineurs ou des sapeurs sauveteurs. Il transporte également des tonnes de farine, de médicaments, de matériaux de construction offerts par des entreprises françaises.
Un autre navire, le bateau roulier Calao, arrivera dans quelques jours à Beyrouth, a précisé Florence Parly.