Le président des Etats-Unis Donald Trump a dit lundi « suivre de très près » la situation au Bélarus, où la pression populaire monte sur le président Alexandre Loukachenko pour qu’il quitte le pouvoir après l’élection contestée du 9 août.
Washington a déjà appelé au respect des « libertés » des manifestants dans l’ancienne république soviétique et exhorté le pouvoir à dialoguer avec la société civile.
« C’est une situation terrible », a déclaré M. Trump, interrogé depuis les jardins de la Maison Blanche avant son départ pour le Minnesota et le Wisconsin.
« Nous allons suivre de très près », a-t-il ajouté, sans autres précisions.
Dimanche, plus de 100.000 personnes ont participé à un défilé dans la capitale à l’appel de la principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, qui s’est dit prête à « assumer ses responsabilités » et gouverner le pays.
Un sommet extraordinaire sur le Bélarus des 27 dirigeants de l’UE est prévu mercredi. L’Allemagne, qui assure la présidence tournante, a menacé d’étendre les sanctions déjà décidées la semaine dernière après les violences.