L’armée malienne, qui s’est rebellée dans une base dans la région de Kati près de la capitale Bamako, a arrêté un certain nombre de ministres et d’officiers, ont indiqué des sources à RIA Novosti.
La commune de Kati est située à proximité du palais présidentiel. L’un des interlocuteurs de l’agence a précisé que certains hauts fonctionnaires avaient été emmenés dans une direction inconnue, relate RIA Novosti.
Auparavant, des informations sur la mutinerie dans les forces armées du Mali avaient été confirmées par les ambassades de Norvège, de France et d’Espagne.
Comme l’a rapporté la station radio RFI à propos des résidents locaux, des coups de feu ont été entendus près du camp militaire dans la matinée. La route menant à la base est bloquée, l’accès y est fermé.
Le portail local Bamada rapporte que l’état-major général des forces armées maliennes est sous le contrôle des rebelles dirigés par le colonel Sadio Camara, l’ancien directeur de l’école militaire de Kati.
Maliweb précise que la capture a été organisée par les colonels Dyau et Kamara, ainsi que par le général Shayk Fantamadi Dembele.
À son tour, le portail LSI Afrique note que la mutinerie a été organisée par quatre personnes, et qu’en plus de l’armée susmentionnée, le colonel Mama Seku Lelenta serait impliqué dans cela.
Le ministre de l’Économie et des Finances Abdoulaye Daffé et le ministre des Affaires étrangères du pays, Thiebile Drame, figurent probablement parmi les prisonniers.
Le Mali est dans un état de crise politique interne aiguë: l’opposition réclame la démission du président, rejetant les options de compromis pour résoudre le conflit.
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