Plusieurs figures emblématiques du mouvement des jeunes pour le climat, dont Greta Thunberg, ont été reçues jeudi par la chancelière allemande Angela Merkel.
Deux ans jour pour jour après le lancement des grèves scolaires par Greta Thunberg, «le monde est toujours dans le déni de la crise climatique», a regretté la jeune Suédoise avant la réunion.
La rencontre de ce jeudi avec Angela Merkel faisait suite à une lettre ouverte signée par quelque 120’000 personnes en juillet. Les quatre autrices – Greta Thunberg, les Belges Anuna De Wever et Adélaïde Charlier ainsi que l’Allemande Luisa Neubauer – y réclamaient que les chefs d’État et de gouvernement européens fassent preuve de courage et «traitent le changement climatique comme une crise».
La chancelière allemande, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, est l’une des seules dirigeantes, avec la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, à y avoir réagi.
Alors que la hausse du mercure est désormais perceptible dans le monde entier, les militantes espèrent qu’Angela Merkel exercera son influence pour placer la crise climatique au centre des débats.