Le port de la ville de Tripoli, à 80 kilomètres au nord de Beyrouth, a été mis à contribution pour remplacer temporairement celui de la capitale libanaise, dévasté le 4 août dernier par des explosions meurtrières.
Les infrastructures portuaires de Tripoli, à 80 kilomètres au nord de Beyrouth, sont sous pression depuis les explosions du 4 août dernier dans la capitale libanaise. Maintenir le flux des cargaisons maritimes est vital dans un pays comme le Liban, qui importe 85 % de son alimentation.
De nombreux navires qui se dirigeaient vers Beyrouth ont été détournés vers le port de Tripoli, qui doit désormais s’adapter à une augmentation exponentielle de son activité. Des travaux d’agrandissement sont en cours.
« Dans cette zone juste ici, on va construire des silos. La capacité de stockage sera de 100 000, voire 200 000 tonnes », explique le directeur du port de Tripoli, Ahmed Tamer.
Sur les docks, les ouvriers espèrent que cet afflux d’activité va dynamiser Tripoli, l’une des villes les plus pauvres du Liban.