« L’Europe est prête à contribuer au dialogue » en Biélorussie, a déclaré Emmanuel Macron jeudi, à l’issue de sa rencontre bilatérale avec la chancelière allemande, Angela Merkel, à Brégançon.
Le président a appelé à ce que l’autorité, l’opposition et la société civile y participent, ainsi que la Russie.
Après les sanctions européennes annoncées la veille contre les responsables biélorusses, le couple franco-allemand Emmanuel Macron et Angela Merkel ont joué la carte de la main tendue. Le président français a proposé, jeudi 20 août, une médiation européenne, avec la participation de la Russie, entre les différents acteurs de la crise en Biélorussie, où des troubles ont éclaté il y a une dizaine de jours après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.
« L’Union européenne doit continuer de se mobiliser aux côtés des centaines de milliers de Biélorusses qui manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits et de leurs libertés », a déclaré le président français lors d’une conférence commune avec la chancelière allemande au Fort de Brégançon, dans sud de la France.
« Un dialogue entre les autorités, l’opposition et la société civile est (…) indispensable. Nous souhaitons que ce dialogue puisse être mis en place par les Biélorusses eux-mêmes. Mais l’Union européenne se tient prête néanmoins à accompagner celui-ci, si notre rôle de médiation peut être utile et est souhaité par les Biélorusses, avec d’autres institutions, notamment l’OSCE, et incluant la Russie dans le dialogue exigeant », a-t-il dit.