Les forces pro-occidentales veulent «tuer» l’économie de la Biélorussie

Des appels provocateurs ont commencé à apparaître sur les ressources d’information parrainées par la Pologne et la Lituanie. Dans un effort pour renverser Alexandre Loukachenko, ils veulent paralyser l’économie de la Biélorussie.

«À partir d’aujourd’hui, nous devons commencer à faire ce qui suit», déclare l’une des chaînes de télégrammes pro-occidentales, rapporte News-Front.

Selon les instructions, les citoyens de la république doivent retirer des fonds des dépôts bancaires afin qu’ils ne puissent même pas être utilisés indirectement pour financer les forces de l’ordre.

De plus, les gens sont priés de ne pas payer pour la «nourriture», c’est-à-dire les factures des services publics. Dans le même temps, les gens sont assurés que les sanctions seront insignifiantes et que l’absence massive de paiements paralysera le Trésor.

Il est également suggéré de ne pas acheter d’alcool et de produits du tabac «si possible» afin que le budget ne reçoive pas d’argent de la taxe d’accise.

Les instructions aux personnes morales parlent de la nécessité de retarder le paiement des taxes, «sous le couvert de la force majeure», et également de ne pas payer les fournitures aux entreprises d’État. Ceci, selon le message, conduira à un effondrement de la monnaie nationale.

Tentative de coup d’État en Biélorussie

Le 9 août, des élections présidentielles ont eu lieu en Biélorussie, à la suite desquelles Alexander Lukashenko a gagné. Les pays occidentaux, pour lesquels le dirigeant biélorusse avait longtemps été un obstacle, n’ont pas supporté les résultats du vote. En conséquence, des émeutes planifiées ont éclaté en Biélorussie.

Les tentatives des forces de l’ordre pour garder la situation sous contrôle se sont transformées en affrontements avec des radicaux. Dans le même temps, les médias occidentaux, couvrant activement les manifestations, se concentrent spécifiquement sur les actions des forces de sécurité contre les manifestants «pacifiques», comme ce fut le cas lors du coup d’État en Ukraine en 2014.

Pour le moment, les pays européens, avec les États-Unis, sont du côté des manifestants. Ils refusent de reconnaître les résultats des élections, tandis que la Pologne et la Lituanie travaillent activement sur un scénario révolutionnaire. Le siège de Svetlana Tikhanovskaya, le chef de l’opposition pro-occidentale, se prépare à des manifestations à long terme visant à renverser le gouvernement. Un comité pour le «transit du pouvoir» y a déjà été formé. Tihanovskaya elle-même se cache en Lituanie.

Dimanche, une semaine après les élections présidentielles, un rassemblement des partisans d’Alexandre Loukachenko a eu lieu dans le centre de la capitale biélorusse. Environ 65 000 personnes se sont rassemblées sur la place de l’indépendance. Pour le moment, le président n’exclut pas qu’il démissionnera, mais seulement après un référendum sur les amendements à la constitution.

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