La France, l’Angleterre, l’Allemagne membres signataires du Plan global d’action commun sur le nucléaire iranien (PGAC) ont publié une déclaration disant qu’ils ne soutiennent pas l’action américaine pour déclencher un mécanisme du retour des sanctions onusiennes contre l’Iran.
La décision américaine visant à forcer le retour des sanctions onusiennes contre l’Iran a été immédiatement rejetée par les alliés européens, déterminés à sauver l’accord nucléaire iranien.
La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont publié une déclaration commune déclarant qu’elles ne soutiendraient pas l’action « qui est incompatible » avec les efforts pour préserver le JCPOA.
« Le 20 août, les États-Unis ont adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies réclamant le déclanchement du mécanisme du retour des sanctions contre l’Iran levées en 2015 en vertu de la résolution 2231 et qui ne peut être activé que par un membre participant au JCPOA». Peut-on lire dans la déclaration.
« Nous appelons tous les membres du CSNU (Conseil de sécurité de l’ONU) à s’abstenir de toute action qui ne ferait qu’aggraver les divisions au sein du Conseil de sécurité ou qui aurait de graves conséquences néfastes sur ses travaux », déclare le trio européen.
La procédure illégale américaine intervient après que les États-Unis ont subi une défaite humiliante au Conseil de sécurité la semaine dernière lorsqu’ils n’ont pas réussi à mobiliser le soutien de la communauté internationale à une résolution visant à étendre un embargo sur les armes conventionnelles à l’Iran.
Le snapback vise à rétablir toutes les sanctions internationales contre l’Iran qui ont été levées dans le cadre de l’accord multilatérale nucléaire signé entre Téhéran et la communauté internationale.