L’Onu a salué la nouvelle «entente» entre les rivaux libyens

Les autorités rivales en Libye ont annoncé séparément le 21 août l’organisation d’élections prochainement et la cessation de tous les combats sur le territoire, une «entente» saluée par l’Onu.

Dans deux communiqués distincts, Fayez el-Sarraj, chef du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par l’Onu, et Aguila Saleh, président du Parlement élu, basé dans l’est du pays, ont annoncé des élections prochainement, rapporte BBC.

Ils ont également ordonné à toutes les parties d’observer un «cessez-le-feu immédiat et l’arrêt de tous les combats sur tout le territoire libyen».

L’annonce intervient après que des groupes fidèles à Khalifa Haftar ont annoncé plus tôt dans la semaine la levée du blocus imposé sur les champs et terminaux pétroliers depuis des mois ainsi que la reprise des exportations et de la production de brut, selon l’AFP.

La réouverture des champs et des ports «permettra d’utiliser le brut stocké dans les terminaux pétroliers pour approvisionner les centrales électriques en gaz et soulager les citoyens» qui souffrent de longues coupures de courant, a annoncé mardi soir le général Naji el-Moghrabi, chef des Gardes des installations pétrolières (GIP) dans l’est du pays.

Minée par les violences et les luttes de pouvoir depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, tué en 2011, la Libye dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d’Afrique.

Mais depuis 2015, le pays est déchiré par un conflit entre deux pouvoirs rivaux: le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’Onu et basé à Tripoli, et le maréchal Haftar, qui règne sur l’Est et une partie du Sud.

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